La Furtivité
 
 
L’architecture de l’avion joue un rôle très important dans la discrétion de ce dernier ; en effet, on va tendre à rendre la structure de l’avion la plus inadéquat à la réflectivité. La réduction de la SER est cruciale pour une furtivité optimale. 

Un avion d’une taille inférieure à la longueur d’onde envoyée pourrait être invisible or dans la plupart des cas la taille de l’avion est supérieure à celle de l’onde donc cette possibilité offre une furtivité très restreinte.
C’est pour cette raison que les ingénieurs optent de préférence vers une modification de la structure de l’avion. Ainsi, on crée des avions aux lignes brisées dans le but de faire dévier les ondes pour éviter qu’elles ne soient réfléchies vers leur position d’émission. De plus, la structure de l’avion est étudiée pour minimiser les surfaces perpendiculaires aux directions de détection habituelles. De ce fait, la forme de l’aéronef  est particulière et incompatible  avec la loi de l’aérodynamisme. Cette technique a été employée pour l’avion furtif  F-117 qui possède très peu d’angles droits, est pourvu de nombreux pans inclinés et des facettes sur lesquelles peuvent « ricocher » les ondes. Ainsi, l’avion est presque indécelable sauf quand une impulsion vient frapper perpendiculairement une facette, mais cela est très bref donc les observateurs ne peuvent rien calculer.
  
Ces précautions n’éloignent pas totalement les réfractions à cause du phénomène de diffraction, mais heureusement, il existe une autre méthode de camouflage contre les radars.
dimanche 9 mars 2008
Architecture de l’avion
C'est en mars 1976 que Lockheed fut désigné pour construire deux prototypes de ce qui allait être le premier avion furtif du monde. Il est si furtif que sur un écran radar sa signature équivaut à celle d'un pigeon.