Préalable à l’étude du Radar
 
 
Ce schéma nous montre le principe de fonctionnement du radar primaire. En effet l’antenne du radar illumine la cible (grâce a un puissant récepteur) avec des micro ondes, qui sont alors réfléchies (ou réfracter) pour être intercepter par un récepteur très sensible. Le signal électrique recueilli par l’antenne est appelle « écho » ou « retour ».
 
Radar Primaire
Un radar est donc constitué:
•	d'un transmetteur qui pour rôle de générer les impulsions de forte puissance envoyées à l'antenne.

•	d'un duplexeur, permettant d'orienter les impulsions d'émission vers l'antenne et de diriger les échos reçus vers le récepteur.

•	d'un récepteur, chargé d'amplifier les échos HF reçus puis de les démoduler

•	d'un extracteur et un système de traitement de données,  chargé de faire le tri entre échos utiles et échos parasite ainsi que de déterminer les fausses informations (tels que les bateaux, oiseaux, foret, montagnes, immeubles …), de calculer les coordonnées du plot radar et d'assurer la poursuite locale 

•	D’un écran pour afficher les résultats.

Le signal est réfracté dans un grand nombre de direction par la cible. Les échos détectés par le radar peuvent être visualisés sur un écran traditionnel de type PPI (plan position indicator) ou d’autres systèmes de visualisations plus développé. L'écran type PPI permet de visualiser un vecteur dont l'origine est la position actuelle du radar et la direction l'axe de l'antenne. Ce vecteur fait le tour de l'écran à la vitesse de rotation de l'antenne, et la position de l'axe de l'antenne au moment où un écho est détecté correspond donc à la direction dans laquelle se trouve cet écho.
L'antenne est un réflecteur parabolique tronqué dont la courbure permet de focaliser le rayonnement électromagnétique. Généralement l'ouverture dans le plan horizontal est de 2,3°.
Le fait que la partie inférieure de la parabole soit tronquée dans son développement vertical lui permet d’ouvrir le faisceau dans le plan vertical jusqu'à environ 45°, lui permettant ainsi de couvrir une large partie de ciel. Une motorisation et un joint tournant assurent la rotation de l'antenne à la vitesse angulaire de 15tr/mn.
Malheureusement cette focalisation du faisceau électromagnétique entraine inévitablement l'existence d'un cône mort au dessus du radar. 
(Il n'est pas possible, avec ce type de radar « panoramique », de connaître l'altitude d'une cible passive.  Il faudra disposer d'un radar spécial dit « de sitométrie », disposant d'une antenne avec une rotation verticale, pour connaître cette altitude. 
Il existe également des radars dits de poursuite, équipés d'antennes au positionnement assuré par des servomécanismes permettant de suivre une cible dans le plan horizontal et vertical.)

Les radars modernes émettent deux types d’impulsions (pour éviter la zone aveugle et diminuer la résolution en distance) :
La première impulsion est une impulsion courte de 1μs. elle a pour but de limiter au maximum la zone aveugle ainsi la résolution radiale à 150m.
La deuxième est une impulsion longue fortement énergétique, son but est de traiter l'espace aérien de 6NM à 60NM.
Le radar ne peut donc distinguer deux avions situés sur le même ou azimut et séparés de moins de 150m.
L'énergie de l'impulsion courte étant très faible, elle ne permet qu'une détection de cibles dans un rayon de 6NM autour du radar. C'est d'ailleurs ce que l'on attend d'elle.
FIG1 : principe de fonctionnement du radar primaire.